Le Royal Monceau

Invitation au voyage

Le Royal Monceau – Raffles Paris est un projet qui concrétise un rêve : celui de créer un lieu différent, nourri de son histoire, de ses vibrations et de Paris, un espace sentimental tissé de rencontres, de sensations et d’émotions, habité par l’esprit français, traversé de culture, et voué à la véritable élégance, celle du cœur.

Tout est né du désir de revisiter les codes classiques de l’hôtellerie de luxe pour les propulser dans une autre dimension. Et d’affirmer cette volonté un peu folle et infiniment poétique de rompre avec les usages, d’éviter les passages obligés, d’accueillir le décalage, et, tout en chérissant la rigueur et la perfection, d’afficher une tendresse pour le panache et l’impertinence, la fantaisie et la démesure.
Cette volonté incarne un « je ne sais quoi », esprit que certains appellent la Révolution française, d’autre la French Touch, synthèse heureuse de mouvements et d’influences, de grâce et d’authenticité, de fidélité et d’esprit critique.
Palace des Années Folles, rendez-vous des artistes et des écrivains, des gentlemen et des aventuriers, Le Royal Monceau – Raffles Paris incarne depuis toujours « l’élégance parisienne » : spontanée, cultivée, sagace. Il demeure le rendez-vous de ceux qui, parce qu’ils ne craignent pas leur époque, provoquent des rencontres improbables, ceux qui accueillent « le temps perdu », la magie blanche des instants inattendus et cette mélancolie douce qui saisit dès que l’on abandonne la course folle du quotidien.

Pour Philippe Starck, qui a entièrement repensé Le Royal Monceau – Raffles Paris, « un hôtel ne sert à rien en soi, c’est juste un abri pour les gens, auxquels on se doit d’apporter une attention, une générosité, un souci de l’autre. » C’est à ce titre que l’art et la culture, la beauté et la création y prennent une place inédite, prépondérante, vraie.
On les retrouve partout : dans l’agencement des espaces, le mobilier, le service. L’atmosphère. Ici, la créativité s’offre comme une évidence, invitant les voyageurs à vivre sa vie ou une autre vie, porté par l’esprit des lieux, transporté par un élan partagé, une pulsation légère, imperceptible, de celles que l’on n’oublie jamais. Ici, chacun trouve l’endroit qui lui correspond, entre intimité et partage, effervescence et repos, selon son désir, son humeur, le moment de la journée.
Le Royal Monceau – Raffles Paris est un lieu où l’on ne passe pas mais où l’on reste, avec cette sensation toute particulière d’être à la fois chez soi et ailleurs, avec soi et parmi les autres, à la fois hôte et invité, dans un bouillonnement permanent de culture, de création et d’émotion.

Un passé, une magie

Paris, 2 août 1928. Voilà une semaine que la canicule persiste. A neuf heures, la capitale commence à se dissoudre dans la chaleur. Devant le 37 avenue Hoche, un homme fait quelques pas, cherche la fraîcheur des platanes qui bordent la contre-allée et l’avenue, se retourne et observe : la monumentalité discrète de la façade, l’élégance des hautes fenêtres, la ligne souple de la marquise. L’homme, c’est Pierre Bermond ; le palace, c’est le Royal Monceau, qui a ouvert ses portes la veille. Un homme en sort, salue voituriers et portiers, et vient le rejoindre. C’est André Jugnot, son associé.
Après avoir créé les Miramar de Biarritz et Cannes, les hôtels d’Evian, le Carlton et le California de Paris, les voici sur cette avenue somptueuse et paisible, ignorée des tramways et des autobus, qui bruisse encore du pas des chevaux conduisant Anatole France au salon de Madame Arman de Caillavet.
Pierre Bermond descend l’avenue bientôt écrasée par le soleil. Lui qui est né à Nice, a étudié le droit à Aix-en-Provence pour devenir avocat avant de constituer ce groupe hôtelier, sait comment négocier avec la chaleur : économiser ses mouvements, cueillir chaque souffle d’air, rechercher l’ombre des arbres. N’a-t-il pas doté l’hôtel Royal Monceau d’un vaste jardin, unique en son genre à Paris ? Il est vrai que le VIIIe arrondissement l’y prédisposait...
Au 18e siècle, ce territoire est encore une plaine ponctuée de villages et de hameaux isolés. C’est là, à proximité du village de Monceau, que le duc de Chartres choisit d’aménager à partir de 1773 un jardin de huit hectares. Il en confie la réalisation à un auteur dramatique, organisateur de fêtes et paysagiste d’avantgarde, Louis Carrogis, dit Carmontelle. Celui- ci crée un jardin de style anglo-chinois, peuplé d’une multitude d’édifices en miniature appelés folies.
Parmi un bois, de vastes pelouses, des massifs de fleurs et des pièces d’eau, on trouve tour à tour un moulin hollandais, un minaret, une naumachie, des ponts chinois, un obélisque, une pyramide, une grotte, un château féodal... Ce décor de théâtre où tout est fait pour l’amusement, accueille des fêtes somptueuses jusqu’en 1792 où le duc de Chartres, devenu Philippe Égalité, le met à la disposition de la République. Soumise à diverses fortunes, dégradée et amputée de moitié, la folie de Chartres devient propriété de la ville en 1860. Réaménagée par le préfet Haussmann, elle devient alors le Parc Monceau.
Dans sa grande fantaisie paysagère, le Parc Monceau a contribué à mettre les folies à la mode. Ainsi, vers 1775, Nicolas Beaujon fait l’acquisition d’une douzaine d’hectares aux abords de la butte de l’Étoile où il crée un domaine d’une richesse extraordinaire.

Progressivement loti après la mort de son propriétaire, il devient au début du 19e siècle le quartier Beaujon, attirant artistes et écrivains : Théophile Gautier y vit avec ses poneys, Arsène Houssaye y fait édifier un manoir gothique entouré d’un jardin de vignes, Rosa Bonheur s’y installe un temps...
L’avenue Lazare Hoche C’est à cette époque qu’un décret impérial ordonne l’aménagement de la place de l’Étoile. En 1854, s’ouvre le boulevard Monceau, rebaptisé avenue de la Reine-Hortense avant de recevoir, en 1879, le nom du général de la Révolution Lazare Hoche. L’avenue Hoche est bordée d’immeubles et d’hôtels particuliers somptueux : celui des parents de la future Anna de Noailles, celui de Basil Zaharoff, aventurier et marchand d’armes, celui d’Albert et Léontine Arman de Caillavet, célèbre pour le salon littéraire que celle-ci y tient.
Un peu plus haut, en remontant vers l’Étoile, un vaste domaine abrite une maison de retraite appartenant à des religieuses. Après la Première Guerre mondiale, il devient la propriété du groupe hôtelier de Pierre Bermond et André Jugnot.

Si le grand jardin est conservé, les bâtiments laissent place à une construction élégante, aux proportions harmonieuses : l’hôtel Royal Monceau. Il a été conçu par l’architecte Louis Duhayon, qui, outre des palaces
de renom, a créé sur les Champs-Élysées, avec ses associés Charles Lefebvre et Marcel Julien, les arcades du Lido.
Dès son ouverture en 1928, l’hôtel Royal Monceau devient le rendez-vous de prédilection des artistes et des intellectuels. Qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, tous apprécient son jardin, son bar immense, ses salles de bridge, de ping-pong, de billard et... son salon de coiffure. Tout a été pensé pour offrir luxe, calme et modernité : chacune des 265 chambres, à l’instar de l’Appartement Royal et des suites, possède les équipements les plus récents, le service est attentif et discret, le restaurant devient un rendez-vous gastronomique. Quant aux salons particuliers, ils accueillent des évènements historiques, à commencer par les rencontres sociales et économiques de la IIIe République.
Les acteurs de la scène politique croisent ainsi Joséphine Baker, Maurice Chevalier, Ernest Hemingway ou Mistinguett. L’époque est à l’exubérance, au glamour, à la liberté. Les dadaïstes puis les surréalistes proclament le règne de l’imagination, les airs de jazz résonnent dans la nuit parisienne, les théâtres et les cinémas prospèrent. Malraux publie Les Conquérants, Marcel Pagnol réalise Topaze, Maurice Ravel compose le Boléro. Et Gabrielle Chanel impose sa modernité.


Réquisitionné pendant la Seconde Guerre mondiale, l’hôtel Royal Monceau retrouve son indépendance en 1945 – il accueille notamment le général Eisenhower, le maréchal Montgomery et l’état-major des armées alliées – avant de reprendre ses activités l’année suivante. En 1947, Hô chi Minh y séjourne sept semaines pendant la Conférence de Fontainebleau qui détermine l’avenir des relations franco- vietnamiennes, et, en mai 1948, David Ben Gourion et Golda Meir y signent l’acte de naissance de l’Etat d’Israël.
Les hôtes prestigieux viennent, reviennent, se croisent : Joseph Kessel, Walt Disney, les maharadjahs d’Indore ou du Cachemire, le roi Farouk d’Egypte, l’Aga Khan... Sur leurs pas, marcheront plus tard Michael Jackson, Madonna, Robert de Niro, Lou Reed ou Sofia Coppola.
Au fil du temps, tout en demeurant un lieu de rendez- vous pour les Parisiens et l’une des adresses de prédilection des voyageurs du monde entier, l’hôtel Royal Monceau s’assoupit.

Dormir, rêver, partager... et vivre

C’est ici. Là où la marquise, au-dessus de la majestueuse entrée, déploie une lumière couleur rubis, alors que bagagistes, chasseurs et voituriers accueillent les voyageurs et leur ouvrent les portes de ce qui, le temps d’une nuit ou, qui sait, de quelques années, deviendra leur « home ». Etape délicieuse d’un voyage ou d’une balade, d’un rendez-vous ou d’un périple, l’arrivée au Royal Monceau – Raffles Paris débute tout naturellement dans l’intimité de la réception, voulue par Philippe comme des retrouvailles avec une maison de famille, un « chez soi », une promesse de paix et de surprises fertiles.
Cette antichambre douce ouvre sur un dépaysement, un spacieux espace où tous se mêlent et se rencontrent. On le voit comme une vaste allée centrale ponctuée de petits salons privés et de micro-vitrines ; on le perçoit comme un chaos familial et sentimental où toute velléité d’ordre est instantanément bousculée par des apparitions, des traces de voyages : un bibelot de Sibérie, un vase italien, une œuvre d’art... On parcourt ses trois cents mètres carrés, jusqu’à l’escalier historique, monumental – démultiplié par un jeu de miroirs qui reflète à l’infini la collection de lustres du Royal Monceau regroupés en grappe – qui fredonne un air du passé, tout en conduisant aux étages et à l’intimité des chambres, des suites et des suites présidentielles.
Une chambre à soi, pour y dormir, y rêver. Pour y vivre. Après l’effervescence des espaces publics du rez-de-chaussée – on les retrouvera à d’autres moments, pour les explorer – voici la sérénité secrète d’un lieu propice à l’abandon.

Associant l’élégance précise des années 1940 et 1950 – rigueur des lignes, noblesse des matières, chaleur des couleurs – à la poésie de détails sensibles, chacune des 149 chambres et suites semble imprégnée d’une vie, d’une histoire que celui qui s’y installe, quelle que soit la durée de son séjour, est invité à poursuivre : des livres posés çà et là sur des étagères, un abat-jour griffonné d’un message, un coquillage en verre soufflé de Murano, une guitare acoustique signée du Royal Monceau – Raffles Paris, des lettres d’amour adossées à la tête du lit, un collier de perles... sont autant de traces d’un voyageur amoureux des destinations lointaines, d’un dandy, d’une femme de lettres, d’un artiste ou d’un collectionneur passionné.
L’histoire se poursuit dans l’univers de pierre, d’acier et de miroirs de la salle de bain, célébration de l’extrême propreté, où se cachent un tableau, des
photos collées derrière la glace... Enfin, le dressing room, en référence aux cabines d’essayage de la haute couture, révèle, dans une lumière sans ombre, une suite de miroirs et un meuble néoclassique. Ainsi s’organise cette chambre qui semble chuchoter que décidément cette vie, la vraie, la belle, la nonchalante, la trépidante et la légère, n’est possible qu’à Paris.

Conçues dans le même esprit, les soixante-quatre Suites sont de véritables domaines privés, des pied- à-terre pour des arpenteurs du monde ou des artistes, qui y trouvent non seulement un espace pour travailler mais aussi un lieu inspiré, portant la mémoire de tous leurs prédécesseurs. Ainsi, la Suite 714 dans laquelle Ray Charles vécut, porte son nom et accueille les photographies de celle qui écrivit notamment pour lui The Sun Died, Arlette Kotchounian.

SERVICES & INSTALLATIONS

Général

Hôtel cinq étoiles en plein centre de Paris

Restauration

Française

Equipement

Internet haut débit gratuit (Wi-Fi)
Piscine
Centre de remise en forme/Salle de sport
Service d'étage
Restaurant
Bar/lounge
Spa
Accès personnes handicapés

COORDONNÉES

Le-Royal-Monceau-Raffles-Paris
37 avenue Hoche,
75008 Paris
+33 (0)1 42 99 88 00
bookus.paris@raffles.com

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