La Maison d’Uzès

Pierres de taille presque blanches. Persiennes grises en camaïeu.
Les façades altières se succèdent.
L’une plus qu’une autre retient le regard des passants.

C’est un véritable bijou architectural 5 étoiles que l’on découvre au détour d’une ruelle pavée.

En poussant la majestueuse porte de cette demeure historique se trouve un magnifique hôtel particulier du XVII^e siècle.

Après une réhabilitation d’envergure qui a duré quatre ans, respectant l’authenticité historique du lieu grâce au concours de l’architecte Ariel

Balmassière, agréé auprès des Monuments historiques et de Marie-José Tavarès, architecte d’intérieur, une décoration intime et chaleureuse a valorisé chaque pièce dans une harmonie des couleurs et des formes. Derrière sa noble façade, ce sont plus de trois siècles d’histoire qui renaissent aujourd’hui au sein des neuf chambres et Suites.

Depuis plusieurs années,
Uzès n’a de cesse de s’embellir.

Sous l’impulsion de la famille de Crussol, le château a fait la fierté de la région, du Moyen-Age au siècle des Lumières. Le Duc et la Duchesse y vivent encore. Les belles histoires n’en finissent pas. Au XIX^e siècle, l’industrie des draps et des étoffes prospère. C’est aux grands bourgeois d’édifier dans le cœur historique de la ville, des demeures d’une élégance rare, dans le dédale des ruelles pavées et des passages voutés.

Deux étages, sobres, des lignes sûres, symétriques, de hautes portes-fenêtres, un fronton, magistral. Acquis par la famille Chambon la Tour au début du XVII^e, l’hôtel particulier retrouve ses lettres de noblesse après quatre années de patiente restauration. La beauté de la Maison d’Uzès s’impose sans tapage. Seules les lourdes ferronneries du rez-de-chaussée rappellent qu’à deux pas les évêques jusqu’à la révolution battaient ici la monnaie.

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